mardi 22 avril 2008

Un poème d'amour et une chanson désespérée

Ciel de béton et les jours défilent devant moi, nonchalants. Ils ne sont une suite insipide de journées dont la monotonie m'effraie et m'angoisse. Cette même monotonie qui rassure tant cette classe moyennement aisée , sans personnalité propre, qui la supporte en attendant un été superficiellement plus intéressant.




Je veux ces soirées longues, folles, rythmées par la joyeuse cacophonie des rires. Je veux tout simplement déguster un cosmopolitain dans un petit bar dans le XVI arrondissement, accompagné de mes amis. La soirée finie, m'enfoncer à l'arrière d'un élégant taxi pour rentrer chez moi et admirer la vue de la dame de fer vêtue d'or de l’autre côté de Seine. En rentrant chez moi me préparer un thé vert avant de lire mes mails, puis savourer un poème de Pablo Neruda, avant de me coucher. Éventuellement avoir un présence qui m'accompagne dans mon sommeil. Je ne veux que ça.




Doux enfer qu'est la commodité.



Photographie de Markus Bollingmo

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dans un sens, vivre dans la commodité n'est pas un idéal... Mais peut etre aussi qu'elle nous rassure finalement sur notre propre idée de la vie...


Putain... Je sais pas comme me faire comprendre avec les mots!